8.    Heureux ceux qui pleurent

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Mat 5:4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés!

 Pleurer est une composante du Royaume aujourd’hui. Dieu, qui règne, veut que nous connaissions les pleurs, il nous envoie des occasions pour que l’on pleure, cela fait partie du Royaume aujourd’hui :

Act 14:22 Ils fortifiaient l'esprit des disciples, les encourageaient à persévérer dans la foi et disaient: «C'est à travers beaucoup d’afflictions qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.»

Les afflictions font partie du Royaume.

Pleurer et heureux ? Paradoxal ! Comment la tristesse pourrait-elle être une source de bonheur ?

Parce qu’il existe une consolation. Qu’est-ce que cette consolation ?

La consolation n'est pas la suppression des pleurs ou de leur source. C’est une ressource, une expérience dans les afflictions.

Mais ne soyons pas simpliste ou léger. Les pleurs sont réels et douloureux. Les afflictions sont lourdes et difficiles à vivre. Comment vivre cette consolation ? Qu’est-ce qu’elle est ? La question de la souffrance n’a pas de réponse simple qui puisse être donnée par des mots ou même des versets… Alors ici, modestement, juste un éclairage sur cette consolation.

Consolateur, paraklètos, c'est le nom donné par Jésus au Saint-Esprit. Être consolé, être encouragé, être soutenu, c'est faire l'expérience du Saint-Esprit, l'expérience vivante de sa présence et de son action en moi. Au milieu même des pleurs. Et c’est une expérience précieuse, qui peut prendre des aspects très variés: ressentir la compassion, la sympathie personnelle du créateur de l’univers envers moi ; prendre conscience d’être porté par lui et de recevoir la force dont j’ai besoin ;  apprendre les vraies priorités de la vie… Et parfois aussi prendre conscience de mes erreurs et de mes péchés, pour mon vrai bien, pour changer, pour connaître le pardon et la grâce. Sans les pleurs, beaucoup de ces aspects resteraient inconnus.

Être consolé, c'est faire l'expérience
du Saint-Esprit.

Le Royaume n’est pas seulement une question de dépendance et d’obéissance pour ceux qui reconnaissent leur faiblesse et leur besoin, les pauvres en esprit. C’est d’abord une question de relation, de communion, de connaissance de Dieu. Quelque chose qui se vit, qui s’expérimente dans les bons et dans les mauvais jours.

Au cœur du Royaume, la relation :
connaître Dieu.

Les afflictions sont nécessaires. Elles sont indispensables aux desseins de Dieu, à son Royaume, pour sa gloire – et la nôtre.

2 Cor 4:17 En effet, nos légères difficultés du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.

Cependant quelquefois, quand on se trouve au milieu des pleurs, cela paraît lointain, très théorique. Les pleurs sont douloureux. Les interrogations sont là. Ce n'est parfois que plus tard qu'on réalisera qu’on a vraiment vécu la consolation, l’encouragement, le soutien et la présence du Saint-Esprit dans ces temps douloureux. Rappelons-nous du poème Des pas sur le sable.

Comment vivre alors ce présent où Dieu semble absent ? Par la foi ! Faire confiance. Une confiance rendue possible par le Saint-Esprit. La vie par la foi est au cœur du Royaume aujourd’hui.

Sujet délicat, difficile ! Occasion de se poser des questions. Par exemple :

·        Quelles sont les consolations que je recherche quand ça va mal ? Peuvent-elles me faire perdre celles que Dieu veut me donner ?

·        Quel impact ceci a-t-il sur ma manière de prier dans les périodes d’affliction ?

A suivre.

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