Ne pas pécher
10. Ne pas pécher
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Dans l’article précédent nous avons vu que Dieu a résolu définitivement la question du péché à la croix (1 Jean 1:7). Fondamentalement le péché n’est plus le problème.
Il commence par nous demander de simplement reconnaître
nos péchés, notre péché, parce que nous ne pouvons rien faire de plus par
nous-même pour affronter cette réalité. Mais il veut que nous comprenions
comment et pourquoi le péché n’est plus le problème (1 Jean 1:9).
Mais cela ne s’arrête pas là. Il ne s’agit pas seulement de
comprendre, il d’agit de le vivre déjà aujourd’hui :
1 Jean 2:1-2 1 Mes petits enfants, je vous écris
cela afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un a péché, nous avons
un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Mais si
quelqu'un a péché, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le
juste. 2 Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et
non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier
Afin que vous ne péchiez pas. Voilà le but. Nous péchons
tous, mais Dieu nous dit que ce n’est pas une fatalité.
Le péché n’est pas une fatalité
Oui, la question du péché est réglée à la croix. Oui, le
pardon est acquis, nous sommes sauvés de la mort et du jugement. Oui, nous
participerons à la vie éternelle, ressuscités dans la nouvelle création. Mais
il y a une vie aujourd’hui que nous pouvons vivre sans le péché. Pas simplement
en ne péchant plus, ce n’est pas possible, ce serait un mensonge de le dire,
mais nous pouvons vivre des actions qui ne sont pas du tout marquées par le
péché, des actions qui honorent Dieu, qui sont faites avec lui et pour lui. Ne
pas pécher, c’est équivalent à plaire à Dieu. Oui,
nous pouvons plaire à Dieu !
Des actions pures, sans péché ? Est-ce vraiment
possible ? Comment les faire ? C’est pour cela que Jean écrit son
épître.
Qu’est-ce que « ne pas pécher » ?
1 Jean 2:2. 2 Il est lui-même la victime
expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour
ceux du monde entier.
Pourquoi Jean parle-t-il de Jésus comme « victime
expiatoire » ou, dans d’autres traductions, comme « propitiation » ?
Nous n’allons pas l’analyser ici, mais comprendre que cela connecte ce qui se
passe à la croix avec toute l’histoire de l’Ancien Testament. Cela montre que la
croix fait partie d’un plan en cours de réalisation, d’une histoire commencée
dès la création et qui a un but.
Ce but est « pour le monde entier ». L’œuvre de la
croix ne vise pas simplement nos péchés, à nous croyants, mais les péchés du
monde entier, du « cosmos », de la création. Le salut n’est pas
seulement une question individuelle, personnelle, mon entrée dans le ciel. Le
salut doit aboutir au salut de la création tout entière, à une création
renouvelée, parfaite. Le péché passé aura été pleinement jugé, comme annulé,
expié. Et il n’y aura plus de nouveaux péchés.
Tout sera parfaitement cohérent avec Dieu.
Mais c’est encore futur et nous sommes des acteurs
responsables dans cette histoire. Ce plan avec toutes ses étapes passées se
poursuit aujourd’hui, vers l’objectif de Dieu dans la nouvelle création. Aujourd’hui,
dans ce moment de l’histoire, j’y ai un rôle : ma vie, mes actions, mes
attitudes participent à ce plan. Je suis un disciple, au service de mon maître.
C’est ma responsabilité. Comment puis-je agir de manière cohérente avec le plan
de Dieu – autrement dit ne pas pécher, ne pas manquer le but de Dieu ? Est-ce que je cherche premièrement le royaume de Dieu? Mes
péchés conscients ne sont que le dessus de l’iceberg. Ils doivent être traités,
mais cela me montre que j’ai besoin d’une solution plus profonde que de lutter
contre le péché, un combat perdu d’avance.
Pourquoi est-il possible de ne pas pécher ?
1 Jean 2 1 Mes petits enfants, je vous écris cela
afin que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu'un a péché, nous avons un
défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste
« Si quelqu’un a péché ». Il n’y a pas de
condition (Jean s’adresse à des croyants). Si nous péchons, nous avons un
défenseur, un médiateur. Que nous confessions le péché ou non. Aucun péché ne
peut nous fermer l’accès à Dieu parce que c’est Jésus qui le maintient ouvert.
Cela dépend de lui et pas de nous.
Notre accès à Dieu ne dépend que de Jésus
Rom 8:39 39 … ni la hauteur, ni la profondeur, ni
aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en
Jésus-Christ notre Seigneur.
Si cet accès à Dieu nous est garanti, cela veut dire
qu’existe la possibilité de vivre, d’agir, d’avoir des attitudes qui ont leur
source en Dieu. Être disciple. Et c’est cela « ne pas pécher ». C’est
possible uniquement parce que cette connexion avec Dieu est entretenue par
Jésus, minute par minute. Rien ne peut l’interrompre, pas même le péché :
« si quelqu’un a péché » nous avons le défenseur ! Le pardon, la
purification est assurée.
Alors n’ayons pas peur de reconnaître nos péchés. Ils ne
nous empêchent pas d’être des ouvriers dans le plan de Dieu. Et cela nous
apprend à recevoir la grâce, à nous connecter à la bonne source :
1 Jean 1:9 9 Si nous reconnaissons nos péchés, il
est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal.
Mais nous désirons être de bons ouvriers ! Nous désirons
être des ouvriers intelligents. Nous désirons ne pas pécher. Comment ?
C’est ce que Jean va indiquer dans la suite de l’épître : quelles sont les
ressources pour cela ? Quels sont les dangers et les obstacles à éviter
face à la vraie réalité du péché, au-delà des culpabilités et des satisfactions
simplistes ?
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